GuybrushEt pendant ce temps, ça discute pour interdire aux filles de l'Arkansas de se couper les cheveux, ou encore d'exiger des dommages et intérêts pour les transgenres... jusqu'à 10 millions de dollars www.7sur7.be/monde/l-ark…Rappelle-moi la coupe de cheveux de Girlounette ? Oh pitaing ! J'le savais, c'est un homme !!! Burn the witch, burn, burn !
yaugSi vous voulez voir le Directeur de la CIA se faire dégommer par les sénateursJe suis étonné par la vitesse à laquelle ce qui me semble être une commission d'enquête s'est produite. L'incident n'a été dévoilé il y a à peine quelques heures.
TchouJe suis étonné par la vitesse à laquelle ce qui me semble être une commission d'enquête s'est produite. L'incident n'a été dévoilé il y a à peine quelques heures.disons qu'il reste quelques trucs qui fonctionnent encore aux USA, la commission de sécurité du sénat en fait partie à première vue.
LibérationLeaks
Etats-Unis : le vice-président J.D. Vance confirme sa haine de l’Europe
La fuite de renseignements militaires dans «The Atlantic» montre l’étendue de l’aversion du vice-président de Donald Trump vis-à-vis des gouvernements européens et révèle ses ambitions pour le Vieux Continent.
par Laure Bretton
publié le 25 mars 2025 à 20h59
Difficile de comprendre à quoi J.D. Vance fait référence et ce n’est pas l’info la plus vitale émergeant de ce qui pourrait bien être la pire fuite de renseignements militaires de l’histoire des Etats-Unis. Mais, nichée dans une conversation sur les frappes au Yémen, sa sortie – «Je déteste devoir renflouer l’Europe encore une fois» – confirme l’une des principales obsessions du vice-président américain, qui multiplie depuis fin janvier les déclarations hostiles à l’égard de l’Union européenne.
Une conviction tellement chevillée au corps qu’elle l’autorise à tapoter son désaccord avec la stratégie prônée par Donald Trump contre les rebelles houthis. «Je ne suis pas sûr que le Président soit conscient de l’incohérence [des bombardements contre les rebelles houthis qui menacent la circulation via le canal de Suez, ndlr] avec son message actuel sur l’Europe», se permet Vance, pour qui cette intervention militaire va surtout bénéficier au commerce européen et non aux Américains. Not good. «Il existe un risque réel que le public ne comprenne pas cela ni pourquoi c’est nécessaire», met en garde le vice-président, soutenu par le secrétaire à la Défense qui «partage entièrement [son] aversion pour ces profiteurs d’Européens».
Le converti devenu premier des disciples
J.D. Vance, c’est l’homme que Steve Bannon, l’ancienne éminence grise radicale de Trump enchaînant aujourd’hui les saluts nazis, appelle «le Saint Paul de Jésus Trump», soit un converti sur le tard devenu le premier des disciples. S’il a longtemps figuré dans le camp du «Never Trump», le vice-président quadragénaire, partisan d’une droite populiste, s’est rapproché de Trump via la politique étrangère et leur mantra isolationniste. Les deux hommes sont convaincus que Pékin est le «vrai ennemi» et que pour pouvoir se défendre face à l’Asie, les Etats-Unis doivent se désengager de l’Europe. Dès le début de la guerre en Ukraine, en 2022, celui qui était alors sénateur de l’Ohio expliquait que 1) il ne se sentait pas concerné par ce conflit 2) il fallait arrêter l’aide américaine et 3) mettre les Européens devant «leurs responsabilités». Fin février, c’est lui qui fait basculer l’entrevue Trump-Zelensky dans le Bureau ovale en humiliation en mondovision, ce qui a, selon la formule du Wall Street Journal, cimenté son statut de «chien d’attaque et de défenseur féroce du président américain».
L’Europe qu’admire James David Vance, figure emblématique de la classe ouvrière américaine grâce à ses mémoires parues en 2016, Hillbilly Elegy, où il raconte son enfance pauvre dans le Midwest, c’est l’Europe blanche et chrétienne, le «berceau de la civilisation occidentale», sans qui les Etats-Unis n’auraient pas vu le jour. Pas l’Europe libérale des politiques «progressistes» et «woke» et évidemment pas celle de «l’immigration de masse». C’est l’Europe des Viktor Orbán et des Alice Weidel, la cheffe de l’extrême droite allemande qu’il a rencontrée mi-février à Munich, à quelques semaines de législatives anticipées à hauts risques pour les partis démocratiques outre-Rhin.
Un «suicide civilisationnel» en Europe
Juste avant cette intrusion sur le terrain électoral continental, le vice-président avait glacé les participants de la Conférence sur la sécurité de Munich. Ne parlant pas une seule fois de la guerre (en Ukraine ou ailleurs) mais en dénonçant la «menace venant de l’intérieur» en Europe, les attaques des gouvernements européens contre la «liberté d’expression». Avec Donald Trump de retour à la Maison Blanche, «il y a un nouveau shérif en ville [et] nous nous battrons pour défendre votre droit à vous exprimer dans l’espace public», avait-il lancé à l’adresse des dirigeants et des électeurs d’extrême droite. Un mois plus tard, il enfonce le clou sur Fox News. A ses yeux, si elle ne peut ou ne veut pas surveiller ses frontières, «l’Europe court le risque d’un suicide civilisationnel». «Je veux que l’Europe prospère, je veux que les Européens soient des alliés importants mais c’est à eux de décider s’ils veulent respecter leurs peuples et leurs souverainetés. Les Etats-Unis ne peuvent pas faire ce boulot pour eux.»
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