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Bordel démocratique aux USA - édition 2K24

PetitCalgon 2716 Bob
Reprise automatique du message précédent.
GuybrushC'est sa's doute
Sur quel clavier tu as la touche "N" et la touche "'" qui sont l'une à côté de l'autre?
Guybrush 8696 Bob
SwiftKey sur Android :-)
yaug 1579 Spammeur
Je met cet article ici, mais il aurait pu aller dans la section Ukraine (comme beaucoup de trucs en ce moment).
Olivier Schmitt : « Nous manquons de compétences en Europe pour commander une grande armée » chez Alternative économique.

Article gratuit (après inscription) que je me permet donc de reproduire à la fin de ce post.

Quelques points vraiment important à mon sens :

La différence de vision des services de renseignement français :
Les services de renseignement français n’anticipent pas, peut-être à tort, d’action russe contre l’Otan dans les cinq années qui viennent, en contradiction avec l’évaluation faite par les services suédois, danois, hollandais, britanniques ou allemands.
Sachant qu'on ne croyait pas non plus à une invasion de l'Ukraine ...

La volonté russe de tester l'Otan
Vu que les signaux sont de plus en plus fort pour une faiblesse de l'Otan vis à vis de son article 5, qui permet d'appeler ses alliés à l'aide pour qu'ils aident à votre défense, la Russie va sans doute tester désormais ce qu'il en est :
Comment ? En envahissant partiellement un pays balte et en voyant quels pays viennent à son secours. Est-il sûr que l’Allemagne ou la France interviendraient ? Surtout si, en France, Marine Le Pen est élue présidente en 2027.[/url]

On entend déjà les discours LFI pour "ne pas mourir pour Riga". Toute transposition avec Danzig est évidemment fortuite.
On rappelera que la seule fois où l'article 5 a été utilisé, c'est par les USA en 2001 suite aux attaques du WTC et que tout le monde avait répondu présent. Les USA répondraient-ils désormais en sens inverse ? Rien n'est moins sur en ce moment ...
Le coût social du réarmement
C'est à mon sens très intéressant que cela soit pris en compte dans cette analyse (il l'a déjà fait plusieurs fois dans le Collimateur).
Pour rendre acceptable l’effort de réarmement il faut renforcer ce second pilier, et accentuer les transferts pour améliorer le niveau de vie des plus précaires. Autrement, il est certain que les classes populaires, qui vont souffrir en premier lieu de coupes qui seraient faites dans les services de proximité, vont s’opposer à l’effort de réarmement.
En gros, si on ne taxe pas les richesses d'une manière ou d'une autre, on devra réduire fortement notre modèle social (ce que s'appliquent à faire nos dirigeants évidemment ..) et cela créera forcément une très forte opposition à notre réarmement.


Bref, article assez rapide à lire mais intéressant sur les difficultés, les moyens, et le tempo à avoir.
Poussés par les volontés de désengagement américain de la défense de l’Europe, et par la menace russe, les Européens ont choisi de se réarmer.

Mais les montants mis sur la table par l’Union européenne (UE) sont-ils suffisants ? De quoi avons-nous réellement besoin ? Sommes-nous capables de fournir cet effort ? Et surtout, va-t-il se faire au détriment de la transition écologique et de notre modèle social ?

Olivier Schmitt, professeur à l’Institut des opérations militaires du Collège royal de défense danois, revient sur ce bouleversement inédit de l’ordre mondial et analyse les conditions de l’acceptabilité sociale de ce changement majeur.

L’UE a annoncé il y a une semaine un plan de 800 milliards d’euros pour se réarmer. L’ordre de grandeur est-il le bon ?

Olivier Schmitt : On estime que pour compenser un retrait militaire des Etats-Unis, les Etats européens membres de l’Otan – c’est-à-dire le Royaume-Uni et l’UE – devraient dépenser collectivement entre 240 et 280 milliards d’euros par an supplémentaires pour leur défense. Ce qui revient à doubler leurs budgets actuels. 800 milliards d’euros, cela permet ce surcroît pendant trois ans. Cela ne fait qu’amorcer la pompe.

En France, le budget de la défense augmente depuis 2017, mais pas suffisamment. Pour plusieurs raisons. D’abord, l’inflation a mangé une partie de ces hausses. Par ailleurs, lorsque l’on remplace des générations d’armes par des suivantes, on supporte déjà, à équipement constant, un surcoût en raison de la complexité croissante des systèmes. On a donc moins d’équipement avec un budget identique. Il faut une augmentation des moyens beaucoup plus conséquente.

Les objectifs stratégiques des différentes capitales européennes sont-ils parfaitement alignés ?

O. S. : Le discours du vice-président américain J.D. Vance tenu à Munich mi-février a fait prendre conscience à beaucoup de dirigeants européens que l’actuelle administration des Etats-Unis n’est pas seulement dans une approche transactionnelle, dans le sens où elle chercherait à défendre son intérêt via des accords. Elle est hostile.

Face à cela, il y a eu un réflexe de survie en Europe. Et c’est normal, car on assiste à une reconfiguration du système international comparable à celle qui a suivi la chute de l’Union soviétique.

Ceci étant dit, il y a une opposition entre la France et l’Allemagne sur la provenance de nos équipements de défense et le degré de priorité à accorder à l’industrie européenne. L’Allemagne veut acheter le plus vite possible, quitte à acheter en dehors de l’UE. La France préfère prendre plus de temps à être livrée mais acheter « made in Europe ». Cela s’explique par le fait que l’Allemagne a aujourd’hui des manques capacitaires plus forts que la France. Et parce que l’appréciation de la menace n’est pas la même outre-Rhin que chez nous.

Les services de renseignement français n’anticipent pas, peut-être à tort, d’action russe contre l’Otan dans les cinq années qui viennent, en contradiction avec l’évaluation faite par les services suédois, danois, hollandais, britanniques ou allemands.

De quels équipements de défense avons-nous besoin en priorité ?

O. S. : De beaucoup de choses. En premier lieu, de tout ce qui est lié au spatial, qui permet le renseignement et la communication.

Nous avons aussi des manques dans ce qui touche à la guerre électronique, pour commander des drones à distance. Nous avons besoin d’interpréter des messages pour savoir ce que prévoit l’adversaire, et l’empêcher d’agir grâce au brouillage. Nous avons accumulé un gros déficit dans ce domaine par rapport aux Russes, et plus encore aux Chinois.

Les missiles de moyenne et longue portée, pouvant frapper des cibles à 350 et 500 kilomètres, font également défaut. Or c’est très utile, on le voit en Ukraine, pour frapper l’adversaire dans la profondeur, et désorganiser ses chaînes logistiques. Enfin, on a très peu de capacité de défense anti-aérienne pour se protéger d’attaques de drones ou de missiles.

Par ailleurs, et c’est plus difficile à combler car ce n’est pas matériel : nous n’avons pas assez de compétences en Europe pour commander une opération de niveau d’un corps d’armée, c’est-à-dire impliquant environ 40 000 soldats organisés en plusieurs divisions. La France et le Royaume-Uni savent commander une opération au niveau d’une division, c’est-à-dire avec 10 000 à 15 000 hommes.

Mais on manque d’expérience dans le commandement d’opérations impliquant plusieurs divisions car nos armées n’ont pas ce volume de forces disponibles. La France, qui dispose de la deuxième armée de terre de l’Union Européenne après la Pologne, ne compte par exemple que deux divisions. Or, c’est le niveau de commandement qui serait pertinent pour se défendre face à la Russie.

L’industrie européenne est-elle en mesure de répondre aujourd’hui à nos besoins ?

O. S. : Pour cela, il faudrait plus de commandes publiques. Depuis la fin de la Guerre froide, nos industries de défense sont dimensionnées pour l’export, car les marchés nationaux ne leur offraient plus assez de débouchés. Il faudrait réduire cette logique, ce qui passe par une augmentation nette des commandes de l’Etat français. Dès 2022, on a commencé à parler « d’économie de guerre », mais en face il n’y avait pas de commandes fermes de l’Etat. Il y a beaucoup d’effets d’annonces.

Il faut aussi que les Etats formulent des stratégies plus claires pour inciter l’industrie à se positionner sur la production d’équipements qui correspondent à leurs besoins. Pendant longtemps, la stratégie des Etats membres de l’UE était de mener des opérations de police internationale contre des groupes terroristes, au Sahel par exemple, ou de police maritime contre des pirates, dans le golfe de Guinée. L’industrie s’était positionnée sur ces besoins. Et sur le haut du spectre du conflit, c’est-à-dire les chars ou les avions de chasse, on n’a maintenu qu’une production très faible.

En France, ce sont les livres blancs sur la défense qui fixent ces grands objectifs, ou les revues nationales stratégiques. La dernière date de 2022. Une remise à jour est en cours pour juin.

Troisième enjeu pour que l’industrie produise suffisamment : le recrutement. Comme beaucoup d’industries, le secteur de la défense a beaucoup de mal à attirer et à retenir du personnel qualifié.

Enfin, on assiste depuis plusieurs années à une transformation du marché des industries de défense, avec différents types d’acteurs qui ont encore du mal à travailler ensemble.

Lors de la Guerre froide, les industries de pointe étaient liées au militaire, et ruisselaient vers le civil ensuite. Aujourd’hui, beaucoup de systèmes utiles à l’armée sont des technologies duales – drones, moyens cyber, d’intelligence artificielle – et viennent du civil, souvent développées par des PME ou des start-up.

Or, c’est difficile pour ces dernières de travailler avec des acteurs historiques, qu’ils soient privés avec Dassault par exemple, ou publics avec le ministère de la Défense. Cela s’explique par leur méconnaissance des types de contrat et du secret à respecter. Il faut un changement culturel pour développer les coopérations entre ces acteurs.

De plus en plus d’analystes pronostiquent une guerre entre la Russie et l’Otan à horizon de cinq ans. Sous quelle forme ?

O. S. : Les chars russes ne vont pas aller à Brest ! A mon sens, le scénario pessimiste est que, suite à un cessez-le-feu conclu en Ukraine courant 2025, les Russes reconstituent leurs capacités militaires en deux ou trois ans. Vladimir Poutine pourra alors s’employer à son objectif : démontrer la vacuité de l’Otan et en particulier de son article 5, qui prévoit l’engagement de tous les membres de l’alliance en cas d’attaque contre l’un d’eux.

Comment ? En envahissant partiellement un pays balte et en voyant quels pays viennent à son secours. Est-il sûr que l’Allemagne ou la France interviendraient ? Surtout si, en France, Marine Le Pen est élue présidente en 2027.

Si tous ceux qui sont tenus d’intervenir ne le font pas, ce serait la fin de l’organisation militaire. Et, par ricochet, de l’UE, car aucun pays ne pourra accepter de rester dans la même communauté politique que certains Etats qui n’ont pas volé à son secours. Le régime russe n’aura alors plus qu’à s’imposer, dans cet effondrement, comme la première puissance européenne.

Cela se traduirait par un appauvrissement de la population européenne jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison de la disparition d’une source de croissance importante dans l’UE : les échanges commerciaux entre ses membres.

A quelles conditions la population française soutiendra-t-elle le réarmement ?

O. S. : Nos finances publiques sont très dégradées. Une augmentation des dépenses de défense ne pourra donc se faire, à mon sens, sans reconfiguration d’ampleur de notre Etat providence. Comment on fait accepter cela ? Aujourd’hui, les actifs financent le niveau de vie des retraités qui, pour certains, est élevé. L’Etat providence français, comme de nombreux autres en Europe, lisse les revenus sur l’ensemble de la vie. En conséquence, quand vous êtes dans une catégorie sociale, vous avez tendance à le rester.

On a beaucoup tendance à nous focaliser sur le transfert intergénérationnel, et moins sur la fonction « Robin de Bois » de l’Etat providence qui permet de réduire les inégalités entre classes sociales.

Pour rendre acceptable l’effort de réarmement il faut renforcer ce second pilier, et accentuer les transferts pour améliorer le niveau de vie des plus précaires. Autrement, il est certain que les classes populaires, qui vont souffrir en premier lieu de coupes qui seraient faites dans les services de proximité, vont s’opposer à l’effort de réarmement.

Cela nécessite de renoncer à la préférence pour le capital qui guide les politiques publiques depuis des décennies. Transmettre à ses enfants ou petits-enfants un appartement dont la valeur a pris 150 % depuis son achat ne doit plus être possible.

Avoir des dépenses de défense financées en créant un sentiment d’injustice est de mon point de vue le meilleur moyen de propulser Marine Le Pen au pouvoir en 2027, donc un parti proche de la Russie, ce qui va totalement à l’encontre de notre objectif de base. Et ce risque existe dans d’autres pays européens.

Vous avez récemment publié une note sur la possibilité d’alliances alternatives. Est-ce qu’on pourrait imaginer s’allier avec d’autres blocs à l’avenir ?

O. S. : Non. Car les autres alliances qui existent dans le monde se sont formées, d’une certaine manière, contre l’UE ou l’Otan. C’est le cas par exemple du rapprochement russo-chinois, qui s’oppose aux démocraties libérales. Par ailleurs, une alliance militaire a besoin d’un intérêt stratégique commun. Difficile donc, par exemple, de demander aux Argentins de s’engager à défendre l’Europe, et vice-versa.

Pour l’Europe, on peut toutefois imaginer trois scénarios vis-à-vis de l’Otan. Le plus optimiste : un retour à la normale après que les Etats ont augmenté nettement leurs dépenses de défense, selon le souhait des Etats-Unis. Autre option : les Etats-Unis se désengagent de l’Otan, qui devient alors le bras armé militaire de l’Europe, fort de sa capacité de planification acquise depuis des décennies.
Enfin, on peut envisager que l’Otan devienne une organisation dominée par une superpuissance, les Etats-Unis, qui fasse la police en interne en favorisant les régimes qu’elle estime positifs. Comme l’Union soviétique du temps du Pacte de Varsovie1. Quand on entend l’administration américaine parler d’envahir le Groenland, pourtant rattaché à un pays allié (le Danemark), ou de faire du Canada le 51e État de l’union, cette option pessimiste n’apparaît pas si farfelue.
Guybrush 8696 Bob
Article intéressant en effet... Pas rassurant, cela dit :-)
yaug 1579 Spammeur
Et donc .... ils en sont à vouloir supprimer le ministère de l'éducation. La raison invoquée c'est de refiler cela aux états. On lit très bien derrière que le but c'est de poursuivre leur quête de destruction de la vérité, de l'égalité et de la science. tout ça étant poussé par les extrémistes religieux des états du sud pour effacer la vérité sur l'esclavage, rajouter plus de religion nauséabonde, moins d'égalité et moins de science.
C'est à valider par le Congrés... mais on rappellera que les républicains ont la majorité dans les deux chambres.
Tchou 3690 Bob
Tu dis ça comme si la création d'une grande théocratie était une mauvaise chose ?!?
PetitCalgon 2716 Bob
LibérationQuel est le rôle du département de l’Education ?

Le département de l’Education a été créé en 1979, à la fin du mandat du président démocrate Jimmy Carter. Il joue seulement un rôle secondaire dans l’organisation du système scolaire américain, qui repose essentiellement sur les Etats fédérés. «Aux Etats-Unis, l’éducation est avant tout une responsabilité étatique. Ce sont les Etats et les communautés, ainsi que les organisations publiques et privées de toutes sortes, qui créent les écoles et les collèges, élaborent les programmes d’études et déterminent les conditions d’inscription et d’obtention des diplômes», indique l’agence sur son site web.

Le département de l’Education n’intervient donc pas sur le contenu de l’enseignement dispensé aux élèves américains. Il a plutôt un rôle de gestionnaire de fonds, chargé de la distribution des bourses et des prêts étudiants et du financement de nombreux projets, notamment à destination des élèves issus de milieux modestes ou souffrant de handicap. Il subventionne aussi des programmes d’amélioration des résultats scolaires ou de recherche en enseignement. Enfin, il veille à l’application des lois sur le respect des droits civiques et l’égalité d’accès dans le domaine de l’enseignement.

En 2024, son budget s’élevait à 238 milliards de dollars (220 milliards d’euros), soit 2 % du total du budget fédéral. L’agence Associated Press estime que les dépenses du département de l’Education comptent pour 14 % environ de l’ensemble du financement des écoles publiques aux Etats-Unis. Un peu plus de 4 000 personnes y étaient employées l’année dernière, mais 600 en sont parties depuis l’élection de Donald Trump, qui a ordonné le 11 mars le licenciement de plus d’un millier d’autres.

Pourquoi cette nouvelle offensive de Donald Trump ?

Le démantèlement du département de l’Education n’est pas un caprice solitaire du nouveau président des Etats-Unis : c’est l’aboutissement d’un combat mené depuis plusieurs décennies par les conservateurs américains. A peine l’agence avait-elle été créée que le candidat républicain Ronald Reagan, élu président en 1980, défendait déjà dans son programme la suppression de ce «patchwork fou de programmes fédéraux inutiles». Accusée de coûter trop d’argent et d’empiéter excessivement sur les prérogatives des Etats fédérés, l’agence a constitué depuis une cible constante pour les représentants du Parti républicain.

Mais les attaques contre elle ont changé d’ampleur avec le premier mandat de Donald Trump. Sous l’influence du conseiller présidentiel Steve Bannon, les conservateurs ont fait de l’école une arène d’affrontement culturel brutal, accusant les progressistes de vouloir y développer «l’idéologie du genre» et la «critical race theory», une approche universitaire qui décrit le caractère systémique des discriminations aux Etats-Unis. Pour ce faire, la droite s’est appuyée notamment sur les puissantes organisations de parents d’élèves, au sein desquelles elle a cherché à faire élire des sympathisants trumpistes qui ont entamé une croisade contre certaines normes d’inclusion, à propos des élèves LGBT par exemple.

En janvier 2023, Donald Trump a affirmé que le département de l’Education était infiltré par des «radicaux, des fanatiques et des marxistes». Il a dénoncé aussi son «programme woke radical» et accusé les écoles publiques «d’apprendre aux enfants blancs à avoir honte d’eux-mêmes et de leur pays». Le démantèlement de l’agence fédérale est une promesse de campagne de sa part, et un cadeau fait aux milieux conservateurs qui le réclamaient bruyamment. C’est aussi une manière de participer à la baisse drastique des dépenses publiques dont Donald Trump a confié la charge à son conseiller Elon Musk. Cette décision risque pourtant d’accroître les inégalités éducatives aux Etats-Unis. «Cela ne résout pas le problème de l’éducation. Cela garantit que des millions d’enfants n’auront jamais une chance équitable», s’est inquiétée l’Union nationale des parents d’élève, par voie de communiqué.
yaug 1579 Spammeur
Alors là, on atteint un summum de beauté.
Un journaliste de chez The Atlantic s'est retrouvé invité dans une conversation signal avec les grands pontes du renseignement, du militaire et du diplomatique américain... pour discuter en avance des frappes sur les Houties.

Du grand art, tellement gros qu'il a cru pendant 2 jours à un scam à base d'IA.
Mais non.. les mecs utilisent bien Signal pour partager des informations hautement classifiées.
L'amateurisme dans toute sa splendeur.
Cela enfreint évidemment plusieurs lois américaines, mais vu comme ils se torchent avec la loi depuis 2 mois, et qu'ils sont en train de mettre les Cabinets d'avocats dans leur besace... ça n'aura sans doute aucune suite.
Quand on voit comment ces raclures étaient à hurler pour les mails de Clinton ...
Guybrush 8696 Bob
yaugles mecs utilisent bien Signal pour partager des informations hautement classifiées.
C'est déjà mieux que WhatsApp :-D
yaug 1579 Spammeur
Par contre ce qui est dingue, c'est qu'on y voit aussi un truc patent : leur détestation de l'Europe.
Même quand ils ne sont pas dans la foire médiatique, ils restent bloqués sur l'Europe, les sales profiteurs etc ...
Ce n'est pas qu'une position de facade, c'est bien une politique qui va durer, il va vraiment falloir en tenir compte.
PetitCalgon 2716 Bob
Oui ça m'a presque choqué au milieu de la lecture, je ne m'y attendais pas.
Avec la remarque au milieu que le canal de Suez profitait à 40% pour l'Europe et 3% pour les USA

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