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Dernière modification : 26 mars 2020
à 17:05 par
Tchou.
TchouIl y a vraiment une putain de question, comment ils y arrivent ? Ça a gueulé qu'ils ont bloqué toute exportation de produits médicaux et ont de fait bloqué des expéditions aux voisins suisses et autrichiens, est-ce que c'est pareil et ils se réservent leur production ? Entre ça et la république Tchèque qui vole les masques destinés à l'Italie, la solidarité européenne s'est quand même pris un sacré coup dans la gueule depuis un mois.Je ne partage pas ton avis. Ok, je comprends la frustration de voir les allemands garder les masques chez eux, mais en même temps, ces masques sont utiles et il n'y a pas de raison de "partager la pénurie". S'ils étaient en abondance et en quantité suffisante pour abreuver un autre pays, pourquoi pas. Mais là, ce n'est pas le cas. Comment veux-tu expliquer (peu importe à qui) que tu envoies tes masques à l'étranger plutôt que de les utiliser localement ? Les allemands ne sont pas (et ne seront pas) toujours là pour compenser les "faiblesses" des autres pays européens (et je ne dis pas ça parce que ça "va mieux en Belgique", loin de là, puisque les stocks stratégiques de masques (périmés) n'ont pas été renouvelés il y a 4 ans, provoquant la "pénurie" actuelle !).
Les allemands ne sont pas (et ne seront pas) toujours là pour compenser les "faiblesses" des autres pays européensBein... si ! Enfin, non, pas comme ça, mais si on veut aller plus loin dans la construction de l'europe, va falloir voir plus loin que sa petite richesse. Car si on réfléchit ainsi, pourquoi est-ce que l'italie du nord paie pour le sud ? Pourquoi est-ce que la catalogne paie pour le reste de l'espagne ? La flandres pour la wallonie ? L'ile de france pour la creuse ? L'allemagne pour la grèce ? Il y a un territoire, un territoire divers. Si on veut faire partie d'un tout, il faut faire de la péréquation entre les zones riches et les pauvres...
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Dernière modification : 26 mars 2020
à 17:56 par
Tchou.
Tchou(ok, pas la suisse, mais la suisse est quand même super proche de l'UE, elle fait même partie de Schengen sans être un pays membre !)Mouais, je suis partagé. La Suisse s'est quand même empressée de déclarer des mesures de "non-confinement" pour protéger son économie, allant même jusqu'à critiquer la "politique spectacle" des autres pays.
Tchouça entre fortement en clash avec la situation qui fait que l'Allemagne s'est spécialisée dans la production industrielle et que ses voisins n'ont plus beaucoup de telle productionEst-ce que les autres pays que l'Allemagne n'auraient-ils pas mieux fait d'acheter ces stocks de masques & co plutôt que d'attendre une crise pour se plaindre que la production se fait "ailleurs" ? Ce n'est pas que vis à vis de l'Allemagne, car de nombreux députés européens semblent maintenant découvrir qu'une large partie de la production a lieu ailleurs qu'en Europe. C'est pas nouveau, et c'est facile de critiquer cette "délocalisation" en temps de crise, alors qu'ils sont responsables de la dite délocalisation. Personne n'a empêché les autres pays européens d'acquérir le matériel nécessaire pour faire face à la crise. L'Allemagne a la "grande chance" d'avoir une production locale qui leur permet de compenser l'absence de "bonnes prévision", contrairement à d'autres pays. Mais est-ce qu'on doit pour autant les blâmer ?
GuybrushQuoiqu'il en soit, tant qu'aucune solution ne sera trouvée, les mesures actuelles ne seront pas levées (pourquoi irait-on alléger certaines mesures tant qu'on n'est pas capable d'assister le traitement des personnes contaminées ?)Les économies de beaucoup d'entreprises en souffrent énormément.
PetitCalgonÉconomiquement, il va falloir de manière urgente que les mesures soient levées au moins partiellement.Non, ce n'est pas la seule solution. Lever le confinement est le plus simple, mais et d'une, ça ne résoudra pas le soucis sanitaire, et de deux, si l'épidémie persiste, la moitié des employés ne se pointeront pas, et la moitié des clients ne sortiront pas. On le voit d'ors et déjà, où pour une raison inconnue le gouvernement français essaie de refaire travailler le bâtiment, mais où 85% des chantiers ne se font pas, car les ouvriers (et les patrons, qui savent ce qu'est le boulot) savent que c'est impossible sans promiscuité.
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