Mon browser reste attaché à Lexpage comme une merde au cul d'un chien...    —  PM

Discussions

Bon anniversaire Linux - 30 ans

Guybrush 8343 Bob
On avait commencé la discussion sur le minichat, alors j'en fais un topic (il faudrait une feature comme ça sur le site ^^) :


Pour ma part, j'ai commencé Linux assez tardivement. J'avais un CD de Mandrake qui trainait à la maison, mais c'est seulement vers 2001-2002 que je m'y suis intéressé. Je faisais mes études en informatique et j'avais rejoint le "Club informatique". On avait une réunion par semaine où je venais avec mon vieux laptop tout pourri (je n'avais pas encore acheté un Dell pour bosser à l'unif à cette époque). Sur cette vieillerie, et par geekerie des autres membres du club, on a installé une Gentoo (oui, mon premier contact avec Linux, c'était Gentoo). Je me souviens encore ce mardi soir où on a lancé l'installation de Firefox (pas firefox-bin, hein, la version "source" à compiler) et que j'ai du trimballer le portable toute la soirée (malgré sa faible autonomie) pour que la compilation ne fail pas au milieu du process :-D

Ensuite, j'ai installé Gentoo sur mon PC fixe à la maison (qui était sous Windows). Ca m'a permis d'apprendre beaucoup (forcément, le premier contact, c'est tu mets le CD, et puis t'arrives sur un terminal et tu te tapes l'installation à la main). C'était pas génial, faut reconnaître :-D

Un peu de temps après, j'avais transformé un vieux PC fixe en "routeur" avec une distro "toute prête pour ça". Puis j'ai eu mon laptop (le Dell, vous vous souvenez de ce que j'ai dit ci-dessus ?) sur lequel j'avais un dual boot Windows/Ubuntu (une des premières versions) avec le fameux compiz qui tournait dessus (souvenez-vous : le cube qui tourne pour passer d'un desktop à l'autre). Depuis, mon laptop n'a jamais quitté Linux (et mon PC fixe n'a jamais vraiment quitté Windows non plus, d'ailleurs). J'ai enchainé les versions d'Ubuntu pendant pas mal d'années. Un peu avant la fin de ma thèse, j'ai migré sous KDE (j'avais un eeePC, les tout petits machins si vous vous souvenez) et KDE était bien plus agréable que Gnome sur ce format. C'était du KUbuntu, forcément...

Puis, un jour, y a un barbu d'Arles qui a débarqué à la maison et qui a montré Manjaro avec son bureau Gnome. C'était Gnome 3 (je n'avais pas encore essayé) et ça m'avait l'air fort sympathique. J'ai donc tenté l'aventure avec Arch Linux (la base de Manjaro) mais sans gros succès (ça cassait trop souvent aux mises à jour). Je suis donc passé à Fedora (pour le coté "bleeding edge") et Gnome, que je n'ai pas quitté depuis :)

En résumé : le PC fixe (qui sert surtout à jouer et à répondre aux mails/surfer) est encore sous Windows, mais mon outil de travail est sous Linux. J'avais un dual boot pour le fix il y a quelques années, mais devoir rebooter à chaque fois pour jouer/travailler n'était pas pratique, donc j'ai trouvé plus simple : brancher le laptop sur mon écran "fixe" :-D
yaug 1450 Spammeur
Perso, je n'avais jamais rencontré linux avant d'arriver à l'iut.
Là bas, sur mon pc de jeu, installation d'un dual boot sur je ne sais plus quelle distro. Dans l'idée c'était pour apprendre à développer un peu plus et poursuivre ce qu'on faisait sous unix à l'iut. Mais en vrai, ça n'a pas duré longtemps.

Ensuite, pas d'utilisation de linux en vrai avant de me prendre mon premier compte ovh, puis ensuite de migrer sur le serveur de la boite d'un pote.
Pas de retour à linux sur ordi avant d'arriver y'a 6 ans dans une startup qui bossait sur ubuntu. ça m'a bien plu et j'ai gardé cet ordi 3 ans. Ensuite, au grès des changements de boulot, je ne suis pas revenu sur linux.
Je me suis acheté un ordi portable il y a presque 2 ans pour m'en faire un ordi linux... et en fait, il n'a quasiment jamais servi. Il faut dire que j'ai mon ordi fixe pour jouer (sous windows donc), et mon portable du boulot qui me sert d'ordi principale.. Du coup, bah je me suis acheté un ordi de développement, mais qui ne me sert pas ... pour le boulot, ça fait 2 ans et demi que j'ai un mac. J'aime pas trop, mais ça permet de rester proche de linux quand même.

Au final, mon utilisation de linux, c'est principalement sur les serveurs.
Guybrush 8343 Bob
Je viens de mettre à jour mon système et j'ai la "chance" d'avoir Gnome 40 dessus maintenant. Je ne sais pas ce que les devs font depuis quelques années, mais chaque mise à jour est l'occasion de détruire des choses utiles/pratiques... :(

Je n'ai pas encore beaucoup "joué" avec, mais dans les grandes lignes :
- Le dock est en bas plutôt qu'à gauche. Sauf que pour l'afficher, on doit toujours placer le curseur en haut à gauche de l'écran, ce qui fait qu'on parcourt la moitié de son écran plutôt que quelques centaines de pixels à chaque fois qu'on veut l'utiliser;
- Les bureaux virtuels sont alignés horizontalement plutôt que verticalement (ce qui n'est pas spécialement cohérent quand on utilise la molette - verticale - de la souris pour passer de l'un à l'autre);
- Gnome réinitialise les paramètres d'affichage lors de la sortie de veille (et donc mon script xrandr qui permettait de changer la taille virtuelle de mon bureau ne s'applique pas dans ces cas, et je me retrouve avec un écran interne illisible car trop petit quand je suis en dual screen);
- Ils n'ont plus aucun support pour les mouvements sur le pavé tactile quand on tourne avec X11 (ce que je faisais car Wayland n'est pas encore au point)...

En parlant de Wayland, c'est toujours ahurissant de voir le maigre support de Gnome pour ce serveur graphique. La souris laggue toujours autant (un problème de conception/architecture dans Gnome, qu'on ne retrouve pas dans les autres desktops). Je me demande si je ne vais pas me retenter un passage par KDE/Wayland dont le support semble bien plus avancé et stable (sans compter que KDE a toujours été bien plus complet que Gnome. La raison qui m'avait fait switch vers Gnome, c'était le coté "simple et ergonomique" mais on a perdu le coté ergonomique, je trouve...

Je pense aussi passer à BTRFS (nouveau système de fichiers par défaut, avec chiffrement et compression, copy-on-write, rollback, etc.) qui permet de partager dynamiquement l'espace disponible entre les différentes "partitions" (donc pas besoin de pré-réserver x Go pour le système, x Go pour les données, etc.). Le "hic", c'est que je ne vois pas comment convertir mes partitions LVM/ext4 vers BTRFS sans passer par une réinstallation (et si je fais ça, ça veut dire que je dois d'abord faire un gros backup de mon /home vers un disque externe, alors que d'habitude, quand je réinstalle, je peux juste garder la partition et revenir dans mon environnement pré-configuré en 20-30 minutes maxi !).
Sysson 1402 Spammeur
Perso j'avais commencé par une mandrake vers la fin des années 90, mais comme le pc était partagé avec toute la famille je n'ai pas eu le droit d'expérimenter plus que ça et on avait vite remis windows pour les parents.

Je suis retourné lorsque j'ai enfin assez économisé pour m'acheter un pc (un amd duron 600 ou 800MHz) en 2003-2004 avec debian puis rapidement gentoo. Au fil des années j'ai un peu papillonné à essayer d'autres distros comme debian, centos ou archlinux, lorsqu'une grosse update gentoo me cassait des trucs genre gcc ou les binutils... mais suis toujours revenu sous gentoo au bout de quelques semaines. La configurabilité est juste top et je n'arrive pas à m'en passer... tout marche au poil comme je veux.

Aujourd'hui je ne me vois pas utiliser une autre distribution pour mon usage principal, et sur certains serveurs où je ne peux pas facilement mettre gentoo (car pas assez puissants ou pas assez d'espace pour mettre l'arbre portage) j'utilise Alpine Linux que j'aime beaucoup.

Évidemment au boulot c'est une autre paire de manche et c'est du debian ou centos de partout. Ça me permet de rager sur systemd lorsqu'il se passe un truc complètement n'importe quoi et que évidemment le soucis vient de cette daube.
Guybrush 8343 Bob
Sysson j'utilise Alpine Linux que j'aime beaucoup
Je pensais que c'était typiquement réservé/prévu pour du Docker :-)

Pour mes serveurs, j'avais du Ubuntu avant, puis j'ai migré sur CentOS (au même moment où j'ai migré le laptop sur Fedora). Et là, vu que CentOS est "abandonné", je suis passé à Fedora Server.
Sysson 1402 Spammeur
Non non, Alpine Linux peut apporter sa simplicité et stabilité même à tes serveurs ! Le seul truc qui me limite pour l'essayer sur une workstation c'est les drivers proprio qui ne sont jamais prévus pour musl.
Guybrush 8343 Bob
Bon a savoir, ça ! :-)
Tchou 3555 Bob
Je n'ai pas ce soucis avec le gnome 40, il a gardé la même configuration qu'avant, juste il acte encore plus la disparition du bureau : au log, tu es positionné sur le launcher, pas sur le bureau. Le dock reste à gauche (et perso, en bas ne m'aurai pas gêné, c'est la config osX, et de toute façon je n'utilise pas le dock : touche windows (enfin, c'est pas le nom sur mon clavier custom, mais cette touche-là), j'ai l'explosé des fenêtres, je peux naviguer dedans si le alt-tab ne m'a pas aidé avant car je cherchait la x-ième fenêtre d'une appli), et au pire avec les 2-3 premières lettres de l'appli ça m'envoie dedans.

'fin bon, un petit historique :

Comme dit sur le minichat, c'est probablement la curiosité avec ces magazines qui fournissaient des CD, avec de gros titres flashy "un OS complet gratuit dans votre magazine". Curieux, et un peu déçu de win98 (j'avais acheté mon premier PC en occase à prix d'or fin 97 ou début 98, un P120 d'abord avec win95 pour avoir le net et remplacer mon amiga 500 vieillissant), j'ai essayé. Impossible de me rappeler ce que c'était comme distribution, probablement une redHat, j'ai probablement essayé une des premières mandrake, avant de m'arrêter et utiliser pendant quelques années une slackware (j'ai dit gentoo auparavant, je me suis trompé). C'était une distribution sans binaires, tout devait être compilé. Je vous laisse imaginer le temps sur ces bécanes ! :D
Niveau bureau, j'avais adopté openstep ou afterstep, je sais plus lequel (et petite parenthèse dont je suis si friand, vous comprendrez vu qu'ils sont fortement inspirés de Nextstep, lequel a fortement inspiré osX, pourquoi j'ai longtemps aimé osX). J'ai aussi tourné un temps sous l'environnement le plus futuriste du monde et qui a en est resté peu ou prou au même état en 20 ans tout en étant encore en développement, e! (enlightenment).

Puis après, j'ai eu un boulot, et j'ai dû revenir à du "plus classique". Ce fut une windows 2000, que j'ai bien aimé, jusqu'à récupérer un G4 et basculer sous mac osX, dès la 10.1 (au boulot, j'avais pu tester la pré-release puis la 10.0 via un chef geek, mais ce fut la 10.1 qui fut stable et avec 5 ans d'avance sinon plus sur tout ce qui existait ailleurs). Et puis, apple a fait l'iphone, de marque pro d'ordi ils sont devenus marque branchouille se faisant les couilles en or au lieu de survivre un peu grâce, et ils ont affadi leur os. Je suis retourné sous linux à plein temps, de toute façon, vu mon utilisation de mac avec toujours un terminal ouvert et des applis linux recompilées mac, j'y était déjà en grande partie.

Actuellement, depuis mon nouveau PC, je suis sur une manjaro (un archlinux avec curation des paquets, donc a priori moins cassable), après du debian unstable et de l'ubuntu (j'ai détesté ubuntu pour du perso. Je reste avec au boulot, mais pour du perso, vraiment je n'ai pas aimé). Et donc, au boulot, ubuntu sur le desktop, et je gère une vingtaine de VM serveurs, quasi exclusivement en debian. Certaines de ces machines ont plus de 10 ans, et ont grimpé quasi sans interruption 4 et bientôt 5 versions majeures (debian 6 à 10, et je n'ai pas encore déployé la 11 sur celles-ci. Vu que les plus vieilles sont encore sur du 32 bits, peut-être serait-il temps de les réformer pour passer à un 64 bits ! :)).

Par contre, je regrette fortement l'affadissement du monde des OS actuel. Si durant les années 90 j'ai été si critique de windows, c'est que ce n'était pas l'alpha et l'oméga des OS : j'avais taté de l'amigaOS, de l'atariOS chez les potes ayant mauvais goût, os/2 existait, BeOS aussi (et lui était cool !), en plus barbu tu avais linux mais aussi les *BSD qui faisaient pas mal parler d'eux, il y avait NextStep, mac OS ("classic", la version pré-osX qui est un fork de freeBSD), enfin, plus qu'aujourd'hui. Je regrette cette situation, ce bouillonnement de concepts n'existe plus, il n'est plus resté que l'hégémonique windows, macOS qui vivottait dans sa niche, et les linux sur le desktop dans une niche encore plus petite.
Guybrush 8343 Bob
Suite de mes histoires avec Gnome 40. Pour rappel, suite à une mise à jour de Fedora, Gnome 40 est déployé et, par défaut, fonctionne avec Wayland. Jusqu'à présent, j'avais configuré Gnome pour rester sous x11, ayant eu plusieurs petits soucis par le passé avec Wayland. Pour n'en citer que quelques uns :
- Firefox et Thunderbird sont vraiment "laggy" au déplacement/redimensionnement, et il y a des glitchs graphiques assez fréquents;
- A cause de l'architecture de Gnome, une fenêtre qui "fait ramer la machine" fait ramer l'ensemble de la partie graphique (y compris les autres fenêtres, le curseur de souris, etc.). Ce ne sera JAMAIS réparé à moins que Gnome ne soit repensé complètement;
- Stabilité discutable : quand le gnome-shell (le truc qui gère la partie graphique de Gnome) plante, c'est l'ensemble des applications ouvertes qui sont killées (encore et toujours à cause de ce souci d'architecture).

La seule chose qui aurait pu me faire passer sous Wayland, c'est une limitation de X11 avec les écrans HDPi (haute densité de pixels). Mon laptop a un écran interne en 3000x2000, ce qui rend le texte illisible si on n'augmente pas l'échelle d'affichage. Le problème, c'est que mon écran externe est un "simple" full HD, et que l'échelle d'affichage est globale et non pas "écran par écran". L'astuce que j'utilisais, c'était un script xrandr (outil en ligne de commande pour gérer les écrans) qui ajoutait, à chaque démarrage, un mode "full HD" pour mon écran interne, et donc je downscalais l'affichage pour que ça soit cohérent entre l'affichage interne et l'affichage externe.

Mais depuis Gnome 40, malheureusement, ce script ne fonctionne plus (Gnome réinitialise les configurations d'écran à chaque sortie de veille, ne me demandez pas pourquoi !). J'ai donc testé Wayland pendant quelques jours de nouveau, mais le manque de confort dû à cette impression de "lag" en permanence m'a vraiment énervé :-)

J'ai installé hier KDE (Plasma 5.22 si ma mémoire est bonne) afin de tester le support de KDE pour Wayland, et voir si je pouvais régler ainsi "tous mes problèmes" (ne riez pas, j'y ai vraiment cru). Tout d'abord, clairement, Wayland est mieux supporté sous KDE que sous Gnome. Il n'y a pas ce coté "laggy" embêtant, et les applications sont indépendantes de l'environnement graphique, donc pas de souci quand y en a une qui rame ou qui crash. Par contre, si Firefox est pas trop mal supporté, Thunderbird est complètement pété. La raison est simple : la version shippée dans ma distribution est une version prévue pour Gnome et non pas pour KDE, et donc les "hacks" effectués ne sont pas portés vers d'autres DE. Je l'ai appris trop tard. Tant pis :-) Une solution est de faire tourner Thunderbird en mode "x11". On peut le faire assez facilement via une variable d'environnement, mais je ne sais pas pourquoi, ça n'a jamais marché sauf si je lance Thunderbird via la console (et oui, j'ai bien pensé à utiliser "env" comme lanceur ^^).

J'ai donc testé KDE/Plasma en mode X11 (parce qu'il y avait aussi d'autres petits bugs graphiques par-ci, par-là). Même souci qu'avec mon (ancien) Gnome ici : la taille du texte, et la nécessité de faire des échelles différentes pour chaque écran. J'ai donc retenté mon idée d'un script xrandr, et ça marche bien (ça survit à la mise en veille, ce qui me suffit). Par contre, impossible d'exécuter ce script au démarrage. Je l'ai pourtant bien mis dans ~/.config/autostart comme avant, mais ça ne passe pas. Pourtant, l'UI de KDE le détecte bien parmi les programmes "au démarrage". Après avoir perdu 30 minutes à chercher, il s'avère que les gens derrière Fedora ont "tué" cette possibilité de lancer des scripts au démarrage (qui pourtant fait partie d'une norme XDG) au profit d'une solution basée sur systemd (beeeeeeurk !). Grosso-modo, les applications au démarrage doivent maintenant être enregistrées sous forme d'unité systemd (ne me demandez pas pourquoi ils pensent que c'est une bonne idée) et le script supposé convertir automatiquement l'ancien système vers le nouveau n'a pas fonctionné (ne me demandez pas non plus pourquoi ils n'ont pas une "fake-unit" qui s'occupe de charger ce qui se trouve dans ~/.config/autostart).

A force d'aller d'issue en issue sur les forums/bug trackers, j'ai trouvé l'option permettant de désactiver ce comportement (ça se trouve dans /etc/xdg/startkderc, il suffit de passer systemdBoot à false !).

Ca m'apprendra à utiliser une distribution "un peu trop à jour" qui "oblige" (si on fait la mise à jour) à s'exposer à des problèmes de jeunesses. Mais ça montre aussi à quel point ça peut être pénible de faire en sorte que "tout fonctionne" tout en bénéficiant d'un petit peu de modernité au niveau de ce qui est installé...

Sinon, pour KDE/Plasma, je dois dire que je suis bluffé : c'est extrêmement fluide malgré les nombreuses animations (discrètes). C'est nettement moins fouillé/fouilli qu'avant, et bien plus agréable. En occupation mémoire, ça réussit même à être légèrement inférieur à ce que Gnome consomme, alors qu'il y a bien plus de services/éléments disponibles. Et, sans trop de configuration, je retrouve le feeling que j'avais sous Gnome : touche "windows" pour lancer une application en tapant les premières lettres, alt+espace (ou alt+f2, j'en ai deux) pour chercher une application/action/document, alt+tab (ou coin supérieur gauche) pour une vue globale de toutes les applications ouvertes, le super utile "windows"+flèche pour déplacer une fenêtre sur un bord de l'écran, et le tout autant utile "windows"+click de souris pour déplacer/redimensionner une fenêtre sans avoir à aller chercher la bordure.
Tchou 3555 Bob
Je n'ai jamais constaté un tel soucis sous gnome. Mais à vrai dire, je ne sais pas si je suis sous X ou sous Wayland. Vu que je suis sur une manjaro, j'aurais tendance à dire Wayland, mais sans certitude. En tout cas, je suis sous gnome 40 depuis deux mois au bas mot.

Non, ce qui m'emmerde en ce moment, c'est le support de la télé/chaine hifi. Jusqu'à il y a quelques mois, ça marchait très bien, puis il y a environ 6 mois ça a commencé à merder au niveau du son : le son se coupait pendant 1-2 sec (voire 5), mais ça, uniquement sous firefox et uniquement vers la sortie hdmi de la chaine, le reste du temps RAS. Alors étais-ce un soucis de FF, d'alsa, de pulseaudio, du kernel ou de ma chaine : j'en sais foutre rien, car j'avais absolument quedalle dans les logs.
Là, ces jours-ci, j'ai toujours le soucis de son, mais en plus j'ai un gamut différent entre mes deux écrans (chose que je n'avais pas) : la télé s'est pris une tonalité bien plus chaude, limite sépia. Et désactiver le profil colorimétrique de mon ampli/chaine ne change rien, et visiblement il n'y a pas moyen de le changer. Le problème de son persiste, mais bien plus court et ne coupe pas totalement le son (auparavant, ça faisait un gros "clac" comme quand on coupe la chaine, il y a un bruit qui se propage dans les haut-parleurs).

Je vais essayer voir avec un autre environnement ce qui se passe. Déjà, si KDE a stoppé son aberration de launcher par alt+ une touche de fonction, ça veut dire que c'est potentiellement utilisable.

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