Lexpage, humour douteux à cause des membres douteux ;)    —  PM

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Ukraine

yaug 1581 Spammeur
Reprise automatique du message précédent.
Il faut que je fasse un point sur la situation
Mon brouillon de novembre n'étant bizarrement plus à jour :D
Marcant 1164 Flooder
ha oui, ca fait longtemps, j'suis impatient e lire ca !
PetitCalgon 2717 Bob
La Chine semble envoyer des signaux pour intégrer la coalition qui se forme pour créer une force de maintien de la paix en Ukraine après un cessez-le-feu.
www.lindependant.fr/2025…
🤔

Encore un nouveau niveau de WTF!
Kamoulox?


Ce message a été modifié 1 fois. Dernière modification : 23 mars 2025 à 14:32 par PetitCalgon.

yaug 1581 Spammeur
Démenti formellement
Guybrush 8703 Bob
C'est moi ou l'idée d'un cessez le feu naval en mer noire n'a aucun intérêt pour l'Ukraine et ne profite qu'à la Russie ?
yaug 1581 Spammeur
A première vue c'est limité à l'est d'une ligne.. et du coup, c'est un geste de bonne volonté de l'Ukraine qui ne lui coute pas grand chose. Et potentiellement, ça lui permet de protéger ses livraisons de grains, car de nombreux pays en dépendent.
PetitCalgon 2717 Bob
LibérationLe «New York Times» raconte trois années de collaboration secrète entre militaires américains et ukrainiens

Selon une longue enquête du quotidien américain publiée samedi 29 mars, l’implication des Etats-Unis dans la guerre en Ukraine a été bien plus importante que ce que le Pentagone reconnaît officiellement. Mais avec le temps, les divergences stratégiques et la perte de confiance ont fragilisé ce partenariat de l’ombre.

C'est une histoire parallèle de la guerre en Ukraine. Celle d’une implication des Etats-Unis, de ses généraux basés en Europe et de ses multiples services de renseignement, dans tous les succès militaires de Kyiv depuis trois ans. Dans une enquête au long cours, le New York Times révèle dans le détail l’ampleur, toujours soupçonnée mais jamais dévoilée, du soutien en matière de renseignement fourni par Washington à l’armée ukrainienne. Pour Adam Entous, l’auteur de l’article et spécialiste des questions de renseignement, c’est un véritable «partenariat» qui a lié pendant près de trois ans haut gradés ukrainiens et américains.

Lors de la première partie de la guerre, le mécanisme est assez simple. Les officiers de renseignement américains localisent des cibles, pudiquement nommées «points d’intérêts», et les Ukrainiens les détruisent. Comme l’indique le chef d’un service de renseignement européen, les Américains «font partie de la chaîne d’exécution». La livraison d’armes de plus en plus sophistiquées, des pièces d’artillerie longue portée aux missiles, est liée à ce processus. Ainsi pour les Himars, ces lance-roquettes multiples utilisés par l’armée de Kyiv à partir de l’été 2022. Les Ukrainiens n’ont longtemps pu les utiliser que sur les coordonnées fournies par les Américains, qui les conseillaient également sur le positionnement de leurs lanceurs et le moment de leurs frappes.

«Peur géopolitique»

Les acteurs sont conscients de jouer avec les limites de l’engagement militaire. «Le partenariat a fonctionné dans l’ombre d’une peur géopolitique profonde : celle que Vladimir Poutine le voie comme le franchissement d’une ligne rouge et ne mette à exécution ses menaces nucléaires», souligne le New York Times. Alors, pour limiter les risques, certaines restrictions sont fixées. Le partage de renseignement sur la localisation de dirigeants russes «stratégiques», comme le chef des forces armées, est interdit. Les Américains refusent également pendant longtemps de communiquer des informations sur des cibles situées en Russie.

Le rouage central du dispositif se situe dans l’ancien gymnase de la base militaire américaine de Wiesbaden, dans l’ouest de l’Allemagne. C’est là que se rencontrent pour la première fois, au printemps 2022, le général Chris Donahue et son homologue ukrainien Mikhaïlo Zabrodskiy, deux hommes clés du «partenariat». En plus de 300 interviews, l’article d’Adam Entous repose d’ailleurs en partie sur le témoignage à visage découvert de ce haut gradé ukrainien, proche de l’ancien commandant en chef des forces armées Valeri Zaloujny.

Lors de leurs premières rencontres, il s’agit de construire une confiance mutuelle. Les Ukrainiens, surtout, doivent apprendre à donner du crédit à ces coordonnées GPS fournies par un pays qui a décidé d’évacuer tous ses représentants au déclenchement de la guerre. Mais très vite, la machine se met en branle. Des agents de la CIA, de la NSA et de la Defense Intelligence Agency forment avec une vingtaine d’Ukrainiens la «task force dragon» chargée de traquer les positions, les mouvements et les intentions des Russes sur le champ de bataille. Elle fonctionnera très bien du printemps 2022 au début de l’année 2023. Ukrainiens et Américains planifient notamment ensemble la contre-offensive à Kherson, repèrent les brèches de la défense russe dans la région d’Izioum.

Brèche de confiance

Mais au fil de ce très long article (près de 100 000 signes, l’équivalent d’un petit livre ou de vingt pages de Libération), Adam Entous raconte aussi une relation qui commence à se déliter bien avant l’arrivée de Trump. L’échec de la contre-offensive ukrainienne tant attendue de l’été 2023 marque une première brèche dans la confiance, des deux côtés. Les Américains déplorent un changement de plan ukrainien de dernière minute, qui scinde les forces ukrainiennes en trois pour tenter de reprendre Bakhmout, au lieu de pousser comme prévu dans l’axe de Melitopol. Déjà ambitieux, le plan devient infaisable avec la division des soldats et de l’équipement. Mais les Ukrainiens rejettent la faute sur les Occidentaux et leur lenteur dans la livraison de l’aide militaire.

«L’une des principales vertus de la machine de Wiesbaden était la rapidité : réduire le temps entre l’identification du point d’intérêt et l’attaque ukrainienne. Mais l’offensive de Melitopol a été sapée par un changement fondamental dans la manière dont le commandant ukrainien a utilisé ces [coordonnées]. Comme il disposait de beaucoup moins de munitions qu’il ne l’avait prévu, au lieu de se contenter de tirer, il utilisait d’abord des drones pour confirmer les renseignements», explique le quotidien américain. Ainsi, lors des rares percées ukrainiennes de l’été 2023, comme à Robotyne, l’avancée est beaucoup plus lente qu’elle n’aurait pu l’être si la confiance avait perduré et si les Ukrainiens avaient aveuglément suivi les conseils américains, selon le général Zabrodskiy. Cette prudence a donné l’occasion aux Russes de miner derrière eux et de bloquer l’avancée des troupes de Kyiv vers le sud.

Divergences grandissantes

Plus le temps passe et plus la coopération peine. Les cibles fournies par les services américains retiennent moins l’intérêt des Ukrainiens. L’incursion dans la région de Koursk est une surprise pour Washington, qui considère l’offensive ukrainienne sur le sol russe comme une rupture de confiance. Au Pentagone, on rit jaune, sur le ton du «on en sait plus sur ce que les Russes font en les espionnant que sur ce que nos partenaires ukrainiens préparent».

Pourtant, les Américains poussent toujours plus loin le soutien à l’armée de Kyiv en lui fournissant des informations qui concernent le territoire russe, malgré des divergences stratégiques majeures sur l’emploi des drones de l’autre côté de la frontière. Washington plaide pour une concentration des frappes sur des cibles militaires stratégiquement importantes. Mais les Ukrainiens insistent pour attaquer un grand nombre d’objectifs, comme des installations pétrolières et gazières et des sites politiquement sensibles proches de Moscou.

«Alors que les Américains se concentraient sur des objectifs mesurés et réalisables, ils considéraient que les Ukrainiens étaient constamment à la recherche d’une grande victoire, qui les auréolerait de gloire. Les Ukrainiens, quant à eux, considéraient souvent que les Américains les empêchaient d’avancer», synthétise le New York Times. Le récit s’interrompt en janvier dernier sur les adieux des membres de l’administration Biden à leurs homologues. Rien ne dit que la «task force dragon» ait depuis survécu au retour au pouvoir de Donald Trump.
Source: www.liberation.fr/intern…


Ce message a été modifié 1 fois. Dernière modification : 30 mars 2025 à 20:42 par PetitCalgon.

yaug 1581 Spammeur
J'ai commencé à lire l'article fleuve du NYT
D'ailleurs, je m'y suis abonné il y a 2 mois, 2€/mois pendant un an.. ça vaut le coup. Surtout en ce moment
Guybrush 8703 Bob
La dernière partie me fait vraiment penser aux frasques de la fin de la wwii.

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