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Lâchées pour la paix en Ukraine, deux colombes se font attaquer par un corbeau et un goéland

Aux côtés du pape François, deux enfants avaient lâché les deux oiseaux, au Vatican, dimanche matin.

Les colombes, des oiseaux de mauvais augure pour l'Ukraine ? Deux spécimens blancs, symbole de la paix, ont été lâchés par deux enfants dimanche 26 janvier place Saint-Pierre (Vatican). Ils étaient à côté du pape François, qui voulait, par ce geste, joindre l'acte à la parole. Le souverain pontife a en effet appelé dimanche à la fin des violences en Ukraine et à un dialogue entre gouvernement et opposants qui manifestent depuis deux mois.

Or, mauvaise surprise, une fois lâchées de la plus grande fenêtre du palais du Vatican, les colombes ont été attaquées par un corbeau et un goéland, rapporte l'agence américaine Associated Press (AP), relayée par le site CBS (en anglais). Une des colombes a perdu plusieurs plumes, mais a réussi à échapper au goéland.

Malheureusement, le corbeau s'en est aussitôt pris à la deuxième colombe. AP a ensuite perdu la trace des deux oiseaux.

Les colombes, des oiseaux de mauvais augure pour l'Ukraine ? Deux spécimens blancs, symbole de la paix, ont été lâchés par deux enfants dimanche 26 janvier place Saint-Pierre (Vatican). Ils étaient à côté du pape François, qui voulait, par ce geste, joindre l'acte à la parole. Le souverain pontife a en effet appelé dimanche à la fin des violences en Ukraine et à un dialogue entre gouvernement et opposants qui manifestent depuis deux mois.

Or, mauvaise surprise, une fois lâchées de la plus grande fenêtre du palais du Vatican, les colombes ont été attaquées par un corbeau et un goéland, rapporte l'agence américaine Associated Press (AP), relayée par le site CBS (en anglais). Une des colombes a perdu plusieurs plumes, mais a réussi à échapper au goéland. Malheureusement, le corbeau s'en est aussitôt pris à la deuxième colombe. AP a ensuite perdu la trace des deux oiseaux.

En parallèle, lors de son discours, le pape François a déclaré, devant la foule réunie place Saint-Pierre pour la prière de l'angélus : "Je souhaite un dialogue constructif entre les institutions et la société civile et que, sans usage de la force, l'esprit de la paix et la recherche du bien commun prévalent dans les cœurs de tous." "Dans mes prières je suis proche de l'Ukraine, en particulier de ceux qui ont perdu la vie et de leur famille", a poursuivi le souverain pontife.

Pourquoi les colombes du pape ont-elles été attaquées ?

S'agit-il d'un mauvais présage pour la paix ? Pour appuyer les prières du pape François, qui appelle à la fin des violences en Ukraine, deux colombes blanches ont été lâchées dimanche 26 janvier place Saint-Pierre, au Vatican.

Sauf qu'une fois libérés, les deux oiseaux ont été immédiatement pris pour cible par un corbeau et un goéland, a rapporté l'agence américaine Associated Press (AP), qui est parvenue à immortaliser l'attaque au cours de laquelle les colombes ont laissé des plumes. Mais pourquoi tant de haine ?

Parce que les colombes sont facilement repérables

A priori, rien à voir avec les forces du mal. Les cruels oiseaux ne sont pas "sataniques", comme s'amusait à titrer le site américain Gawker (en anglais). L'explication est beaucoup plus simple, à en croire National Geographic (en anglais) : elle tient à la couleur des colombes.

Des milliers de pigeons et d'autres oiseaux vivent à Rome, rappelle le magazine, mais aucune espèce n'est totalement blanche. Les colombes ont donc fatalement attiré l'attention de leurs assaillants, explique le magazine. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les oiseaux albinos sont des victimes toutes trouvées dans la nature : impossible pour eux de se cacher de leurs prédateurs sans pitié.

Parce que les colombes sont sans défense

Difficile voire impossible pour les colombes d'échapper à leurs assaillants, arguent les défenseurs des animaux, qui ont pour certains pris leur plume pour écrire au pape. Le Telegraph (en anglais) évoque la lettre ouverte de l'ENPA : l'association italienne demande de mettre fin à de tels lâchers de colombes en place publique.

Une pratique qui équivaut "à les condamner à une mort certaine", assure l'ENPA. D'autant que "les animaux nés en captivité sont incapables de reconnaître les prédateurs et donc incapables de prendre la fuite face à des situations potentiellement dangereuses". Une pétition a été lancée pour faire entendre raison au souverain pontife.


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