Dur le récit, ça serait plus efficace sans toutes les bêtises au milieu
- celui-ci ne s'y connait pas plus en éléphants que Hollande en économie
- Babar et Céleste se rendent à la Maison-Blanche
- Son avocat, Me Vergès, tente de la rassurer.
etc.
Ca fait complètement anachronique et rend tout le texte bizarre, on ne sait si il faut en rire ou en pleurer et si c'est du lard ou du cochon. Dommage.
Quoi qu'il en soit, au début du siècle et à la fin du précédent, on n'était pas spécialement tendre avec les animaux, surtout ceux venant d'Afrique (voir Zarafa) mais pas que, voir les conditions de détention des ours du Parc de la Tête d'Or quand il y en avait encore.

Tu as oublié le passage sur Joey Starr, autre grand moment de prose.

Ouais, pareil, la forme est quelque peu ubuesque, et pourtant j'aime le non-sens, mais là ça arrive juste comme un cheveu sur la soupe.

Sur le fond : je me souviens d'une expo photo de photos "de famille", de photos prises lors des lynchages, avec des gamins posant à côté du negre à poil pendu et autres joyeusetés dégueulasses. C'est difficile de se remettre dans le contexte, et pourtant c'était il n'y a que 100 ans. Un lynchage était considéré quelque part comme une "fête", ou tout du moins une sortie. Et quand tu vois ce qu'ils faisaient (outre le lynchage) aux personnes qu'ils pendaient (homme ou femme, mais bizarrement souvent non-blancs), aucune surprise de voir le cas de l'éléphant.