I used to be on Lexpage, but I took an arrow in the knee.    —  Acibi

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#IRL #Lexpage #2018 #Trêves #4-5 août #Bière

yaug 1450 Spammeur
Reprise automatique du message précédent.
Yoyoyo !
Bon j'ai bieennnnnn envie de dormir mais il fait trop chaud -_-

J'ai créé un pad collaboratif pour éditer le résumer et veiller à ce que Guy n'oublie pas les choses importantes de manière plus ou moins volontaire.
Guybrush 8344 Bob
Allez, il est temps d'ajouter un peu de mauvaise foi dans ce résumé :-D
Guybrush 8344 Bob
Encore une ou deux couches de mensonges et le résumé sera prêt pour publication 😊
Guybrush 8344 Bob
Quelqu'un souhaite ajouter quelque chose au résumé ?
pad.thilab.fr/p/IRL_Lexp…
girl271 1217 Flooder
Il est déjà bien complet. Bien joué les gars ! :-)
Guybrush 8344 Bob
IRL LEXPAGE 2K18
Ou l'Europe à la conquête de l'Allemagne (ça passe ?)

Épisode 1: 1er barbecue

Par une fort chaude journée d'été, ordre était donné aux Lexpagiens de rejoindre le petit hameau de 300 âmes Saint-Thomas en Rhénanie-Palatinat en Allemagne.
Hardi à la tâche, tout le monde se mit en route sous 38°C pour tenter d'arriver en temps et en heure au lieu dit.
Les embouteillages, les travaux, les radars, les virages en épingle et les stations-services tentèrent bien de ralentir les vaillants explorateurs, mais ces derniers étaient infatigables et incorruptibles. Les premiers arrivés, girl271, Tchou et Guybrush, purent profiter du tour du propriétaire dans un néerlanglais teinté d'allemand et de français pour le moins dépaysant. Après un rapide état des lieux de l'accueillante chaumière, 8l de rosé et 15l de bière furent entreposés au frigo pour rafraîchir les futurs convives qui se faisaient attendre. A peine quelques dizaines de minutes plus tard (comprenez : au moins deux bonnes heures), Trin et Paul - dont le pseudonyme Minoujet nous pousse à l'appeler par son prénom - nous rejoignirent, suivis de Yaug, Perrine, John Duff et Gerro. La ponctualité allemande n'a pas fait défaut à PetitCalgon et Diane, puisqu'ils sont arrivés exactement à l'heure prévue GMT+4.

L'apéro - sans pastis - prêt, les lexpagiens menés par Yaug (un peu esseulé pour le coup, j'avoue) planifiaient déjà la construction du barbecue, rassemblaient les vis, les boulons, les plaques de tôle, ainsi que les cagettes, le papier journal et le charbon. Un préposé à la lumière avait la rude tâche d'agiter les bras pour activer le détecteur de mouvement et sa lumière automatique. A-t-on oublié les femmes? Non, elles étaient dans la cuisine ou dans les chambres en train de préparer les victuailles ou les lits pour les hommes autour du barbecue naissant. Par un concert d'avis éclairés et de mains sûres et volontaires, le barbecue fut près dès 22h et les premières saucisses cuites dès 23h. Les femmes ébahies par la dextérité masculine applaudirent et se pâmèrent, allant jusqu'à proposer le port de tenues affriolantes à base de chaussettes et sandalettes. Le reste ne fut que festin de lard, côtelettes, saucisses, seum et paire d'étoiles. Repas équilibré accompagné de chips, bière, rosé et quelques légumes vert et rouge venus de Normandie ou bien de Bretagne.

Ordre fut donné aux hommes d'aller reposer les têtes et les yeux, pendant que les femmes faisaient la vaisselle et rangeaient. Une journée intense de dégustation de bières et victuailles allemandes se profilait. Il fallait être en forme. Mais comme poussés par une habitude à la désobéissance, une poignée d’irréductibles décida de jouer aux gendarmes et au terroristes sans savoir qui parmi eux avait emporté une pince coupante. Et ce fut après de nombreuses parties qu'ils décidèrent de stopper la démolition de Big Ben et allèrent rejoindre leurs couches respectives.

Épisode 2: Bitburg

A l'heure où le coq chantait et accueillait l'aube naissante, il ne se passa rien dans la sympathique chaumière. Si on tendait l'oreille, on aurait peut-être pu entendre John Duff maugréer qu'il allait tordre le coup à ce maudit volatile, mais comme tout le monde dormait, personne ne saura jamais si il l'a fait ou si il l'a dit.
Quelques heures plus tard, la petite troupe se rassembla sur la terrasse dans une profusion de pains au chocolat, croissants, brioches, biscuits, café, thé, jus de fruit pour se sustenter avant l'assaut de la brasserie. Rien ne vaut un estomac plein quand il s'agit d'affronter des tartines !

Les comparses furent répartis équitablement dans 2 voitures, on casa les petits Paul et Trin dans le coffre de la grande voiture. Direction Bitburg et sa brasserie "Bitte ein Bit" à 20 km et autant de virages serrés. A 11h tapante, la petite troupe était prête pour la visite guidée de la brasserie. Malheureusement pour la petite troupe, la visite n'est disponible qu'en allemand, et ce y compris les différents panneaux d'affichage et d'explication vantant le mérite des bières locales. Comme toute entreprise parfaitement au courant des enjeux et effets de la communication, la petite troupe reçu le paquet communicatif parfait portant sur la qualité irréprochable des composants de la bière ainsi que de la qualité appliqué à toutes les étapes de fabrication. Quelle entreprise exemplaire! Néanmoins, dirigés par super nanny, la visite du Bitburger (qui n'est ni le nom d'un met raffiné à base de pain et de viande, ni le nom d'un logiciel de téléchargement illégal) se poursuivit jusqu'à la phase ô combien attendue de la dégustation ! Après avoir découvert la transformation de l'orge, l'utilisation de puits d'eau pure à 300m de profondeur, l'utilisation de la lupuline des fleurs femelle de houblon, et le recyclage des bouteilles consignées, l'heure fut enfin à la dégustation du pain liquide. Conclusion: la pils est fort amère, la bière dite "de cave" est plus agréable à boire.

Bien calée par ces boissons alcoolisées, le sourire d'un serveur parlant français et un bretzel, la petite troupe décida d'un accord commun de partir pour Trèves. On faillit perdre la belle Lotus dans le magasin du musée, mais son vaillant mari décida de faire le pied de grue devant la brasserie tant que celle qui partageait ses nuits ne l'avait pas rejoint. En voiture camarades!

Épisode 3: Trèves

Passons rapidement le voyage: il faisait chaud malgré la climatisation, la route était sinueuse, le ciel bleu, la température de 34°C, le parking très serré.
Il faisait certes chaud mais les ventres commençaient à crier famine. Pendant que les dames s'essayaient au shopping local dans divers magasins de fringues, l'attention des hommes se portât sur l'offre culinaire proposée à Trèves. On voulait manger local ! Le choix d'un restaurant était délicat. Il fallait réunir plusieurs conditions: à manger, de la bière, grande quantité, grande table, bonne ambiance.

Au final le restaurant brasserie sur la place Saint George fut choisi à l’unanimité, aussi et surtout parce qu'il proposait une belle et longue table dans une salle quasi déserte, où les irréductibles aux 2 étoiles (sauf 4) pouvaient parler sans gêner personne. En moins de temps qu'il n'en faut pour les finir, les verres de bière s'entrechoquaient gaiement et les gorges se désaltéraient. Les mets défilèrent sur la table des convives: tarte flambée, saucisse au curry, escalope tzigane, escalope viennoise, hamburger, grillades, saucisses de Nuremberg, frittes, pommes de terre sautées, beignets de pomme de terre...
Malgré la convivialité des lieux, et malgré d'alléchants desserts au goût banane situés au sous-sol, il fallu se résoudre à quitter l'établissement et là un choix crucial s'imposa: sieste ou pas sieste? La faction catholique intégriste voulu imposer la visite des cathédrales quand la faction provençale préférait les rives ombragées de la Moselle. Le schisme fut inévitable et consommé. Le groupe se sépara : d'un coté, nos amis parisiens en mal d'Assassin's Creed souhaitaient arpenter les témoignages de temps anciens, pendant que le reste de la bande - composée majoritairement de feignasses - ne souhaitait qu'ombre, fraîcheur et surtout de l'eau. Si la petite bande d'agnostiques trouva rapidement le premier de ces trois plaisirs, le second ne pointera jamais le bout de son nez, et c'est grâce au courage (et à la soif ?) de Yaug que le dernier fut satisfait !

Pendant ce temps, pris de remords (ou parce qu'ils avaient soif également), la faction catholique intégriste fit repentance et fut réintégrée. Malheureusement pour eux, leur court pèlerinage les empêcha de profiter d'une bonne paire de boules léchées avec envie par le reste de la troupe (oui, cette métaphore était extrêmement simple à placer dans un résumé !). Direction le parking (et la climatisation des voitures) pour un voyage retour à la chaumière qui se passa sans anicroche au son des accordéons et chants allemands.

Épisode 4: 2ème barbecue

De retour au bercail, la table fut rapidement dressée et le barbecue promptement allumé. Bières et vins coulèrent à flot pour aider la petite troupe à lutter contre les températures tropicales.
L'apéritif fut l'occasion de goûter les fœtus polonais ramenés par Yaug, flottant dans un délicieux (mais un peu fort) formol parsemé d'herbes aromatiques. Pendant ce temps, et grâce à l'expérience de la veille, la viande cuisait et fut distribuée en un tour de main. Bientôt, les ogres se mirent à consommer tout ce qui passait à portée de main, remplaçant peu à peu la nourriture liquide par de la nourriture solide.
Ce fut l'occasion pour girl271 de nous expliquer l'utilité et l'usage du "trou spécial" ®. Notes furent prises par Paul "au cas où" !

Épisode 5: Blanc Manger Coco

Parce que les Allemands doivent aussi dormir, nous décidâmes d'évacuer nos décibels à l'intérieur et non plus sur la petite terrasse. L'occasion parfaite pour sortir quelques jeux de société, dont l'indémodable (mais répétitif) Blanc-Manger-Coco. Notez que ce qui se passe à Saint-Thomas reste à Saint-Thomas. Pour ne pas heurter les familles, nous omettrons donc de nombreux détails de cette soirée. La partie fut... longue. Les côtes furent... bidonnées. L'apéro - sans pastis - fut... prolongé. Les propos furent... odieux (mais parfois plein de vérité ?). Après avoir à tour de rôle endossé le costume de raciste, pédophile, scatophile, extrémiste voire même terroriste, il était déjà tard, et une partie de nos convives décidèrent de finir la soirée dans le lit (nous ne parlerons pas des rumeurs surfaites et fausses de chambre échangiste !).

Pendant ce temps, l'autre partie du groupe prit trois décisions importantes : (1) lancer une partie de Galerapagos; (2) interdire à John de boire; (3) sacrifier les roux sur un radeau. La partie - dont les règles échappent encore à ceux dont le beffroi n'est pas le plus beau du monde - mit à rude épreuve les compétences de pêcheurs et de bâtisseurs des survivants, et illustra à quel point on ne peut pas faire confiance au peuple-qui-a-deux-étoiles.

Épisode 6: Petit déjeuner et adieux déchirants

Suite à une malencontreuse désorganisation d'une partie des convives que nous ne citerons pas (indice: ils n'ont pas deux étoiles, ont le seum et supportent Thibault), le petit déjeuner était fort maigre - mais finalement largement suffisant. Devant l'insistance de la princesse du rugbyman, ce dernier se mit en quête de quelques pains frais, copiloté par un presque autochtone. Ils firent bredouille, voire brecouille. L'Allemagne étant particulièrement inhospitalière le dimanche matin. Les mauvaises langues diront que ça vaut la peine d'avoir 4 étoiles si on n'est quand même pas fichus d'avoir une boulangerie ouverte un dimanche matin. La déception était grande chez la princesse du rugbyman, mais elle se contenta avec quelques pépitos et un nesquick frais. C'est à coup de café que les têtes zombifiées à cause de la courte nuit sortirent de la brume et se préparèrent pour le voyage de retour.

L'heure était malheureusement déjà aux adieux larmoyants. Des voitures furent chargées, des bises furent échangées avec des promesses de s'envoyer des cartes postales et de rester amis pour la vie, et rapidement les Belges, l'Arlésien, la Franco-Belgo-Greco-Lexpagienne et son Parisien préféré se retrouvèrent seuls pour rendre les clefs, et se mettre également en route. Une IRL inoubliable, ça c'est sur!
girl271 1217 Flooder
:love: Vivement la prochaine ! :pompomgirl:
Tchou 3555 Bob
Liste des jeux joués sur place, pour référence :
- Blanc Manger Coco + extensions. Trouvable partout, même chez le boucher. Peut être pas, mais trouvable en grande surface culturelle ayant un petit rayon de jeux.
- Time Bomb. (Édition Iello). Trouvable en magasin spécialisé. Une quinzaine d'euros.
- Galèrapagos, c'est chez Gigamic, et donc potentiellement trouvable en grand magasin style Cultura, sinon en magasin spécialisé. Même prix.
- Now Boarding (joué en petit comité après l'IRL). Là c'est bien plus compliqué à trouver. Import des US obligatoire (sur fowers.games), mais Philibert en a un stock, ou en avait un stock (en France donc) l'autre jour. Apparemment les jeux Fowers Games commencent à avoir leur public (dont moi, je suis méga fan des jeux de ce mec), et il cherche à les localiser en d'autres langues que l'anglais, y'a peut être une chance de voir celui-ci en Français (mais pas avant fin 2019 ou 2020, les premiers Tim Fowers en français ce sera pour fin 2018 avec Burgle Bros et Fugitive (très bon jeu à deux, ça, Fugitive, je kiffe !)). Introuvable, petit éditeur, donc plus cher, une quarantaine d'euros.


Ce message a été modifié 1 fois. Dernière modification : 20 août 2018 à 17:14 par Tchou.

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