Il y a des traditions qui se perdent, il y en a d'autres qui perdurent ! Celle du résumé de l'IRL fait partie de la seconde catégorie. Par contre, mes souvenirs sont parfois un peu confus, donc je ne peux garantir l'exactitude des propos tenus ici
L'arrivée à NancyToute IRL commence par un regroupement. Non seulement parce que ça n'a pas beaucoup de sens de faire une IRL en solitaire, mais aussi parce que
ça la foutrait mal de laisser les autres faire plus de 4h de route et de ne même pas les rejoindre.
Ca, c'est sûr !
Nous voici donc à l'appartement. Quand je dis "nous", bien entendu, je parle de ces gens du nord qui quittent les neiges éternelles de la Belgique pour profiter du soleil
au sud (même si pour certains, le sud ne débute qu'à partir d'Avignon !). L'appartement, disais-je avant que vous ne m'interrompiez, est plutôt spacieux (
ça, c'est sûr !), et conformément aux voeux de John Duff, il dispose d'un isoloir pour ronfleurs.
Quelques minutes suffisent pour que Trin et Paul nous rejoignent à l'appartement. Il sera déjà l'heure d'aller chercher Gerro (que l'on prononce "Guerro", et non pas "Jerro", soyez attentifs à ce détails, même s'il vous affirme le contraire !) à la gare. En réalité, nous étions supposés aller rechercher à la fois Tchou et Gerro, mais Tchou étant amoureux de Paris - ce qu'il n'avouera que très rarement - a décidé de rester une heure de plus afin d'en profiter.
Evidemment, organisés que nous sommes, nous nous mettons en route pour la gare avec bien du retard, et suggérons à Gerro - conseil qu'il ne suivra malheureusement pas - de prendre un verre à notre santé en attendant. Nous nous mettons donc en route pour la gare, et nous découvrons la belle ville de Nancy (à ne pas confondre avec Nantes, même si c'est
la porte à coté). Une ville aux aspects variés, alliant
tout à l'heure (à défaut de
tantôt) des quartiers modernes en référence à la banlieue parisienne, et
tout à l'heure des quartiers plus historiques et très agréables à regarder. Quoiqu'il en soit, nous découvrons que la ville a du coeur. Enfin, des coeurs. Dont un en or. Croyez-nous !
Nous retrouvons donc Gerro et décidons, âmes charitables que nous sommes, d'attendre Tchou également. Ce dernier arrivera une quinzaine minutes plus tard, bleu de froid après avoir quitté les quelques 40° des contrées du sud. Oui, non seulement, ils tuent des taureaux là-bas, mais en plus, il fait trop chaud !
Opération barbecueDébrouillards que nous sommes, nous réussissons après notre retour à l'appartement à allumer un barbecue du premier coup. Bien que le voisinage ou quelques témoins pourraient affirmer le contraire, suggérant qu'il nous a fallu plus d'une heure pour y parvenir, ce n'était bien entendu pas vrai. Le barbecue s'est mis en route directement,
ça, c'est sûr, sans faire usage à aucun moment de bois, de papier, d'alcool à brûler, d'un mini chalumeau ou encore d'allume-feux qui n'étaient de toute façon pas présents dans l'appartement, et qui auraient été le témoignage ingrat de la gente féminine quant à nos compétences d'hommes.
Bien entendu, un barbecue sans rosé n'est pas un vrai barbecue. Bien entendu, c'est avec une extrême modération que nous avons entamé le cubi de 5L destiné à nous abreuver pendant tout le week-end. Contrairement à ce que je dirai plus tard, il n'a jamais été question de boire davantage,
ça, c'est sûr ! C'est donc autour de quelques jeux de société dont j'ai oublié le nom que le rosé se fait vider telle une chèvre. Retenez cette expression, elle pourrait vous servir à l'avenir !
Aaah le rosé. Un des nombreux breuvages qui fait ressortir les traits des gens. Et assez curieusement, alors que l'on aurait pu s'attendre à ce que les lexpagiens soient majoritairement des geeks assoiffés de trolls, non, ce sont des prêtres pédophiles aux tendances scatophiles et racistes. Du moins, c'est ce que nous apprendrons au travers d'une (longue) partie de Blanc-Manger-Coco. Au passage, et bien qu'il insista pour que ça ne soit pas rendu public, nous apprendrons au détour d'une confession les problèmes d'éjaculation précoce de Tchou. Bien entendu, il n'est pas question de répéter cela publiquement, et donc ça ne fera pas partie du résumé de l'IRL.
Ca, c'est sûr !.
Une fois les auditions pour le rôle de Guybrush terminées, la fine équipe de pervers légèrement imbibés de Triple Karmeliet prendra la direction du lit afin d'être en pleine forme pour la journée de samedi. Objectif clairement impossible à atteindre, mais louable. Un seul mort à déplorer pour cette première soirée : le cubi de rosé. Repose en paix, mon ami !
La visite de NancyNos compagnons du tiers-monde alsaciens ne nous rejoignant que dans l'après-midi, et alors que John Duff ronfle à tel point que les gens présents dans son bus hésitent à le déposer sur une aire d'autoroute, la petite équipe composée de Guybrush (parce qu'on débute toujours par les meilleurs,
ça, c'est sûr), girl271, Trin, Paul, Gerro et Tchou (listés par latitude décroissante) décident de se rendre dans le centre de Nancy, guidés par un Gerro qui, nous le supposons, se rend systématiquement dans les lieux d'IRL quelques semaines auparavant afin d'en étudier la géographie et l'histoire et nous ridiculiser culturellement parlant.
C'est ainsi que nous découvrirons quelques lieux emblématiques de la cité, nous épargnant pour une fois l'escalade d'une cathédrale ou d'un beffroi pour le plus grand bien de notre état physique. Au détour des nombreuses églises et autres lieux saints peuplant Nancy, et sous les remarques judicieuses de Tchou ne comprenant pas pourquoi ces édifices sacrés ne servent pas à autre chose qu'à héberger des fidèles, nous visiterons le parc de euh... (consultez l'office de tourisme pour savoir quel parc est célèbre à Nancy) et nous irons remplir notre estomac avec des éléments solides, pratiquement une première du séjour,
ça, c'est sûr ! L'arrivée des autochtonesQue le temps passe vite, et il est déjà 15h, heure à laquelle la délégation d’autochtones est supposée nous rejoindre. Cette délégation, composée de Yaug, Mme Yaug et de Shiroi, nous rejoint en pleine dégustation de bières locales majoritairement belges. Oui, pour des raisons scénaristiques, je n'ai pas tout à fait respecté la chronologie des événements, ni abordé l'extrême facilité avec laquelle Paul s'est fait débusquer dans son rôle de Guybrush (et c'est uniquement de sa faute, à aucun moment les expressions belges de ce dernier ne sont intervenues dans ce constat !). Quelques 50 centilitres plus tard, c'est au tour de John Duff de nous rejoindre. Abandonné lâchement à cause de ses ronflements en amont de Nancy, il aura bravé les contrôles de la RATP (indiquez ici le nom de la compagnie locale de transport) pour rejoindre la petite équipe.
Consciente que la proportion de roux avait drastiquement augmenté en peu de temps, et sans doute motivée par des questions logistiques liées au transport, la fine équipe décide de se séparer en répartissant les gens-de-couleur-de-cheveux-différente et de se mettre en route pour l'escape game. Enfin, les quelques neurones que nous totalisons (restons modestes) vont être mis à l'épreuve !
Arrivés à l'escape game, et après les quelques explications suggérant qu'un vilain dragon avait fait quelque chose d'inavouable et que l'on devait vivre avec, le tenancier des lieux nous explique qu'un autre vilain dragon avait tué Stanislas et qu'il était question d'enquête sur ce meurtre dans un délai relativement limité d'une heure. S'il était clair que la majorité d'entre nous méritait d'être enfermé quelque part, nous ne nous attendions pas à ce qu'un parfait inconnu, gérant un escape game, s'en charge. Répartis en deux équipes, avec d'un coté Yaug, Mme Yaug, John Duff, Gerro et Shiroi, et de l'autre Girl271, Trin, Paul, Tchou et Guybrush, nous voici partis pour enquêter sur cette sombre (au sens propre comme au figuré) histoire de meurtre.
Je me dois de passer quelques détails, n'ayant pas eu la chance de vivre l'expérience de l'autre coté du couloir aux cotés de Yaug & Co, mais essentiellement, ce qu'il faut retenir de cette péripétie, c'est que les dragons étiquettent leurs morts avant de les cacher. Si si. L'autre chose à retenir, c'est qu'il y a visiblement une équipe qui était plus douée que l'autre, même quand elle est aidée par des cadenas déjà ouverts,
ça, c'est sûr !
Quand le manque d'alcool se fait sentirEntre deux discussions sur la meilleure façon de prendre une photo de groupe à destination d'Anca, et se rabattant sur la photo en mode soyez-tous-déguisés-en-sherlock-holmes, nous nous orientons vers le centre ville à nouveau afin de remplir notre estomac. Oui, il y a des choses de la vie qu'on ne peut pas ignorer. Ce resto, dont je ne me souviens plus du nom malheureusement,
Qui l'eut cru ?, décide de nous accueillir en nous offrant l'hospitalité de chaises tournantes au confort relativement discutable, mais à la gastronomie tout à fait respectable (je parle de l'hospitalité, pas des chaises, suivez un peu !).
S'en suit de longues discussions à propos de plein de choses dont je ne peux malheureusement pas parler ici par faute de place, entrecoupées de tartares et autres canards. Petit détail qui a son importance : les gens du sud ne savent pas comment manger du canard,
ça, c'est sûr !.
Illuminés, les lexpagiens le seront.
Ca, c'est sûr. Mais malheureusement pas tous. Il est temps pour nos amis de Thionville de se séparer de l'élite (l'auteur du résumé choisit les qualificatifs qu'il veut, qu'ils soient appropriés ou non !) et c'est donc avec une larme à l'oeil (l'auteur du résumé choisit de dramatiser le résumé comme il veut) que nous nous séparons de Yaug, Mme Yaug et de Shiroi qui sera lâchement abandonné sur une aire d'autoroute sur le trajet du retour. Remercions tout de même Shiroi d'être venu, sans quoi nous n'aurions pas reçu une subvention du CFBAAT (Comité qui Finance les Bonnes Âmes qui Accueillent les Timides), ainsi que Yaug et sa madame qui ont égayé notre samedi ;)
D'illuminées, il faut surtout retenir les façades de la place Stanislas, au coeur d'un spectacle qui rendrait jaloux toutes les cathédrales de Strasbourg ! D'illuminés, il faut aussi retenir les lexpagiens pour avoir eu l'excellente idée de reléguer girl271 dans le coffre d'une Prius pour les quelques 15 minutes de trajet retour. D'illuminés, il faut aussi retenir l'abondance de feux rouges, à tel point qu'on suspecte la mairie d'avoir engagé quelqu'un pour ralentir autant la circulation sur une si petite distance. Ils sont doués,
ça, c'est sûr !!
Le rosé qui passa deux foisDe retour à l'appartement, il est temps de vérifier si les compétences ludiques de nos lexpagiens sont restées saines et sauves après une telle journée. A coup de Time's Up, Blanc-manger-coco et de Concept, nos gais lurons s'en donneront à coeur joie de trouver des prétextes pour consommer bières et rosé tout au long de la soirée. Je ne vais pas entrer dans les détails, parce qu'il y en a trop, et parce que je n'étais clairement pas dans un état me permettant de m'en rappeler. Je peux juste suggérer que le titre de cette section est une dédicace à John Duff qui, finalement, aura largement surestimé sa capacité à nous tenir éveillé à l'aide de ses ronflements,
ça, c'est sûr !
La nuit s'achèvera très rapidement. Sans doute à la fois à cause des cloches envahissantes des églises locales, mais également à cause de l'heure tardive à laquelle nous avons succombé. Le dimanche se lève, et c'est la tête dans le cul que la plupart de nos lexpagiens se dirigent vers le
brunch des garçons pour l'étape finale de cette IRL, à l'exception de John Duff qui aura malheureusement du nous quitter avant de remplir son estomac qui, pour le coup, était bien vide. Je pourrais vous détailler les machouillements de petit déjeuner, ou encore la présence d'Adria, leader des Oris (louez soient-ils !), mais je ne le ferai pas. Oui, c'est comme ça, je choisis de raconter ce que je veux, et personne ne pourra (saura ?) m'en empêcher. Insérez-ici un rire sadique ou machiavélique s'il vous plait.
C'est donc à quelques pas de Mme Baccarin que les lexpagiens se séparent, avec d'un coté Trin et Paul qui vont continuer leur périple touristique dans la région, Guy et girl271 qui vont récupérer leur progéniture abandonnée sous les neiges éternelles du nord, Tchou qui va retourner affronter la canicule du véritable-sud-en-dessous-d-Avignon et de Gerro qui va devoir batailler pour changer sa réservation TGV.
De l'IRL, on retiendra forcément pleins d'excellents moments, et certainement la forte envie de remettre ça prochainement. Si je voulais résumer le résumé, et éviter l'usage du mot rosé, je dirai "Excellente"... et
ça, c'est sûr !